Coelogyne Lindl. 1824
Sous-Famille : Epidendroideae, Tribu : Coelogyneae, Sous-Tribu : Coelogyninae
Genre comportant 200 espèces, réparties en une vingtaine de sections. On trouve les Coelogyne sous tous les climats, chaud,
tempéré, frais et froid. La plupart sont surtout épiphytes, bien que beaucoup soient lithophytes ou terrestres. Il est donc important de savoir d'où vient une plante. Les espèces chaudes comme pandurata, pulverula ou speciosa ne demandent pas de repos
alors que les espèces plus froides (C. cristata) demandent un repos hivernal au sec. Elles peuvent avoir des pseudobulbes serrés ou espacés le long du rhizome avec 1 ou 2 feuilles plicatives (ayant leurs nervures palmées , sont plissées sur ces nervures). L'inflorescence se fait soit à l'apex d'un pseudobulbe soit à l'apex d'une nouvelle pousse.
Il est assez difficile de s'y retrouver dans la nomenclature : les négociants continuent à donner des noms périmés quand ce ne sont pas des noms complètement farfelus !
La culture devient assez facile, une fois la reprise assurée. Pas évident de savoir si telle espèce nécessite ou non un repos. Certaines espèces supportent difficilement le rempotage et sont de reprise difficile.Cf. «The genus Coelogyne : A Synopsis.» Par Dudley Clayton (2002).
Origine du nom : Grec koilos : trou et gunê : femme; se réfère à
la colonne frontale creuse.
Distribution : Asie du sud et du sud-est, et, à l'Est, jusqu'aux
îles du Pacifique du sud-ouest.
Espèce type : Lindley utilise plusieurs espèces pour valider le genre.
Synonymes : Hologyne Pfitzer 1907; Ptychogyne Pfitzer 1907.
Coelogyne pandurata |